Ce qui est survenu pendant la deuxième Guerre mondiale a marqué la face du monde. Mais dans toute cette haine et cette violence, des personnes ont agi en héros.

Ces personnes ont refusé qu’on commette tant d’horreurs sans rien tenter.

Irena Sendler est l’une de ces personnes. Elle a risqué sa vie pendant la guerre pour sauver la vie de milliers d’enfants.

Elle avait 29 ans lorsque la guerre a été déclarée en Europe. Vivant en Pologne, elle était infirmière et travaillait à lutter contre les épidémies au grand ghetto de Varsovie. 

Ce ghetto était à l’époque le plus grand ghetto juif de l’Holocauste. Plus de 400 000 personnes y vivaient, si on peut dire « vivre » puisqu’ils étaient enfermés dans à peine 3,5 kilomètres carrés. Les maladies étaient courantes et la faim faisait partie de leur quotidien. 

En 1942, plus de 250 000 personnes qui habitaient le ghetto ont été transférées dans le camp de Treblinka pour y être tuées. Irena ne tarda pas à constater que les habitants du ghetto ne vivaient pas très longtemps et elle a voulu leur venir en aide.

Crédit photo : wikimedia.org

De 1940 à 1943, elle a réussi à faire sortir du ghetto clandestinement plus de 2500 enfants. Elle cachait, avec l’aide de complices, des enfants dans les valises, les ambulances ou dans de simples boîtes de carton. On leur donnait des faux papiers réalisés grâce à un contact d’Irena au ministère. 

La Gestapo a fini par apprendre son stratagème. En 1943, alors qu’elle savait qu’elle allait être arrêtée et très certainement torturée, elle a voulu protéger les enfants qu’elle avait sauvés. Elle a alors inscrit tous leurs noms sur des bouts de papier qu’elle a déposés dans des bouteilles et les a enterrées dans le jardin d’un ami.

Elle voulait ainsi laisser une trace pour qu’on puisse retrouver les enfants après la guerre. Certains enfants ont pu retrouver leur famille, mais beaucoup d’autres ont constaté que tous les membres de leur famille avaient été exterminés.

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La Gestapo a capturé Irena et l’a torturée pour obtenir le nom des enfants, mais elle n’a jamais parlé. On lui a cassé les bras, les jambes et les pieds mais elle n’a pas bronché. Le jour de son exécution, elle a réussi à s’échapper grâce à des officiers qui avaient été payés. On l’a ensuite abandonnée près de la route. 

Irena a vécu jusqu’en 2008, elle est décédée alors qu’elle avait 98 ans. Tous la considéraient comme une héroïne mais elle a toujours considéré le contraire.

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« J'ai été élevée à croire qu’il fallait sauver quelqu’un qui se noie, sans distinction de religion ou de nationalité », avait-t-elle expliqué. « Le terme « héroïne » m'énerve énormément. Le contraire est vrai. J'ai toujours eu mauvaise conscience parce que j'ai si peu fait ».

Partagez l’histoire de cette grande dame, pour ne pas oublier et surtout pour ne pas que l’Histoire puisse se répéter.

Source : Inspire More

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