Une jeune fille de 11 ans met fin à ses jours suite à de l'intimidation à son école
Partager sur Facebook"« Elle la traitait de folle »"
Par Nathalie Tremblay
Evaëlle, d’origine parisienne, n’avait que 11 ans lorsqu’elle a décidé de mettre fin à ses jours.
Victime d’intimidation dans son milieu scolaire, elle n’en pouvait plus, ne voyait plus d’autre solution. La pauvre fillette a été retrouvée pendue à son lit.
Les parents de la jeune fille qui ont été interrogés par le quotidien Le Parisien ont expliqué comment leur fille vivait l’enfer. Ils l’avaient même changée d’école en février dernier pour tenter d’enrayer le problème, mais cela n’a malheureusement pas suffit
« Elle voulait être amie avec tout le monde. Souvent dans l'excès et, quand on est dans l'excès, on se fait rejeter», a expliqué le père de la fillette, Sébastien. Il est à noter que le nom de famille n’a pas été transmis par les journalistes.
L’intimidation aurait débuté à cause d’une femme qui a enseigné à la jeune fille dans une autre école qu’elle a fréquentée.
« Elle la traitait de folle », a confié une amie d’Evaëlle.
« Quand tu n'arrives pas à faire quelque chose, elle te dit que tu es nulle. Elle dit à tout le monde: "Vous êtes la pire des classes" », a expliqué une ancienne élève de cette professeure.
Les parent d’Evaëlle avait déposé une plainte pour harcèlement scolaire avant la mort de leur fille et en ont déposé une autre suite à ce terrible drame.
« Ce n’était pas un harcèlement que de la part des élèves », a confié la mère de la fillette. Elle n’a cependant pas commenté davantage pour ne pas nuire à l’enquête en cours.
Victime de harcèlement scolaire, Evaëlle met fin à ses jours à 11 ans https://t.co/EIPioO4yXu
— Le Parisien (@le_Parisien) 2 juillet 2019
Evaëlle était une jeune fille pleine de vie avant cette horrible histoire. Dans les derniers temps, elle était victime de commentaires haineux mais aussi de violence physique à l’école. Elle était souvent seule pour dîner, rejeté par les autres.
La petite était hésitante à parler de ce qu’elle vivait aux adultes. Lorsqu’elle l’a fait, ses parents l’ont changée d’école, mais les moqueries ont repris rapidement par la suite.
« On montre toujours des jeunes qui harcèlent, on dit que c'est mal, mais on ne montre pas comment un harcelé peut s'en sortir », a expliqué Marie.
Si vous vivez de l’intimidation il faut en parler. Dénoncez la situation à un adulte pour qu’il intervienne.
Si vous êtes témoin lorsqu’un jeune se fait intimider, n’oubliez pas que votre geste pourrait lui sauver la vie.
Des services sont également en place pour venir en aide aux jeunes. Voici les sites Internet et les numéros de téléphones qui pourraient vous être utiles en cas de besoin :
Ligne québécoise de prévention du suicide
www.aqps.info
1 866-APPELLE (277-3553)
Jeunesse, J’écoute
www.jeunessejecoute.ca
1 800 668-6868
Tel-Jeunes
www.teljeunes.com
1 800 263-2266
Source : Journal de Québec
Crédit photo : Twitter/LeParisien
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