Denise Bombardier encore une fois dans l'eau chaude suite à des propos très contreversés
Partager sur Facebook"''Plutôt que d'éduquer les filles à se défendre et surtout à se méfier, on leur remplit la tête de faussetés.''"
Par Nathalie Tremblay
Parlez-en mal ou parlez-en bien, mais parlez-en. On peut dire que Denise Bombardier a compris depuis longtemps ce concept alors qu'il se passe rarement une semaine sans que ses prises de position ne fassent scandale depuis quelques mois.
Que se soit par une présence à l'émission Tout le monde en parle ou par une chronique dans le Journal de Montréal, elle a réussi, avec ses opinions très colorés, à se tailler une place de choix dans le monde médiatique québécois.
Cependant, dans sa récente chronique dans le Journal de Montréal, elle a été un peu loin mettant en colère beaucoup de personnes sur les réseaux sociaux. Elle s'est prononcée sur le meurtre présumé de Christine St-Onge au Mexique en blâmant sévèrement le discours féministe entourant les agressions.
Voici d'ailleurs quelques extraits de sa chronique :
« Les néo-féministes militantes vont-elles continuer à encourager les filles à dénoncer publiquement les violeurs dont elles sont l’objet en insistant sur le fait qu’elles ne doivent en aucun cas changer leur manière de se comporter avec les mâles qui les entourent? L’idéologie et les discours théoriques ne sont d’aucune aide aux filles. En fait, les grands principes du petit catéchisme féministe favorisent a contrario une accentuation de leur victimisation.
Plutôt que d’éduquer les filles à se défendre et surtout à se méfier, on leur remplit la tête de faussetés. Tout cela pour qu’elles ne se culpabilisent pas. On les convainc qu’elles sont égales aux hommes. Que ces derniers sont programmés pour la violence physique et sexuelle qu’ils leur font subir. Et qu’elles peuvent agir en toute liberté selon leurs désirs, leurs fantaisies et leurs perversions. »
« Je connais une jeune femme brillante, instruite et séduisante qui revendique son droit de se dénuder en public si tel est son désir. « En principe, cela ne permet à aucun homme de me toucher sans mon consentement. » Or, on ne peut pas vivre qu’« en principe ». La réalité s’impose. J’aimerais bien pouvoir vous dire le contraire, mais dans le monde d’hier et d’aujourd’hui, il y a des prédateurs qui les surveillent. Une fille vraiment libérée de tous les stéréotypes féminins doit pratiquer la lucidité et la prudence.
Savoir que les minauderies, les jeux de la séduction et les audaces verbales et physiques peuvent provoquer les salauds.
Les filles devront-elles subir tout ce temps ces outrages au nom de leur droit sacré à l’égalité sexuelle et physique ? Ne faut-il pas remettre en question la théorie de l’égalité des sexes, qui par sa rigidité fait d’elles des victimes, alors qu’elles devraient apprendre à se méfier et à se battre ? Les filles ne sont pas des garçons. Nier les différences de genre n’est-il pas un obstacle à leur vraie libération? »
Et vous, est-ce que ces lignes vous mettent en colère?
Source : Journal de Montréal
Crédit photo : Facebook/2filleslematin
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