Les scandales sexuels qui ont éclaté l'automne dernier ont ébranlé tout le Québec. Tout a commencé avec un article très bien étoffé de La Presse relatant le harcèlement sexuel dont avaient été victimes certaines personnes ayant travaillé avec Éric Salvail.

À peine quelques heures plus tard, l'humoriste Guillaume Wagner commentait l'article en mentionnant que le prochain nom à sortir serait celui de Gilbert Rozon. Quelques minutes plus tard, c'était chose faite: le fondateur de Juste pour Rire était pointé du doigt pour agressions sexuelles. 

Les deux hommes ont perdu à peu près tout ce qui était affilié de près ou de loin à eux et sont devenus les risées du Québec. 

C'est Radio-Canada qui a dévoilé ce fait important, il y a quelques heures à peine: Les enquêtes du Service de Police de la Ville de Montréal sont closes. Contrairement à ce qu'on croyait déjà chose faite, une source du média d'information se demande encore si des plaintes formelles seront déposées contre Gilbert Rozon. 

Il est cependant important de comprendre que des plaintes déposées contre l'homme d'affaires n'ont pu être examinées parce que les événements se seraient déroulés sur un autre continent. 

Guy Ryan, inspecteur à la retraite du Module des crimes majeurs du SPVM, explique également: 

''Il y a un coefficient de difficulté lorsqu'il n'y a pas de matériel direct : que ce soit par l'entremise de matériel biologique, des analyses sanguines ou des prélèvements de la personne dans un hôpital, comme la trousse médico-légale.''

Pour ce qui est du regroupement Les Courageuses, qui ont intenté une poursuite au civil contre Rozon, le cas est beaucoup plus complexe qu'il n'y paraît. C'est que les supposées victimes ont pu communiquer entre elles avant le procès, ce qui ''contamine'' la preuve. 

Le fait que des personnalités publiques aient parlé de leur histoire dans les médias avant de porter plainte au Service de Police peut également jouer considérablement en leur défaveur. 

C'est donc à suivre.