L’ainé d’une famille a souvent plus de responsabilités et aura tendance à aider ses parents à prendre soin de ses frères et soeurs. Selon une étude de l’Université de Leipzig en Allemagne, le QI d’un enfant ainé serait plus élevé en grande partie à cause de cela. L’intelligence ne serait donc pas juste biologique mais également influencée par son éducation et la manière dont il est élevé.

Cette étude, basée sur les résultats d’un test de QI et de personnalité effectué par 20 000 personnes, a d’ailleurs été publiée dans le magazine PNAS. Selon les résultats, les chercheurs allemands en sont venus à la conclusion qu’un premier né de famille est plus intelligent que les autres membres de la fratrie.

En réalité, l'élément déterminant réside dans l'éducation plutôt que dans la biologie ! Les aînés, en tant que seuls enfants de la fratrie ayant bénéficié pendant un laps de temps défini de l'attention exclusive de leurs parents, ont connu un amour qui a directement impacté leur quotient

En effet, les parents ont eu la possibilité d'investir davantage de temps pour enseigner des choses spécifiques à leurs aînés, tandis que les frères et soeurs plus jeunes ont dû partager les connaissances transmises à la naissance.

« Alors que le premier – né reçoit l’attention parentale complète, au moins pendant quelques mois ou années, alors que les autres doivent le partager depuis le début », explique Julie Rohrer, chercheuse sur cette étude au Daily Mail.

« Un enseignement transmis à d’autres personnes demande des exigences cognitives élevées, car cela inclut de se souvenir de certaines connaissances et de penser à une façon simple d’expliquer ce savoir aux frères et sœurs. Avoir des petits frères et sœurs aide ainsi à faire fonctionner plus son intelligence », continu-t-elle.

Avez-vous déjà remarqué cela dans votre propre famille?