Même si on s'attendait à ce que ça arrive un jour ou l'autre, on a eu quand même de la peine récemment en lisant dans le Journal de Montréal que l'humoriste Michel Barrette comptait bien mettre le point final à son travail sur la scène. 

Il est l'un des humoristes les plus connus, les plus respectés et les plus aimés du Québec depuis tellement d'années qu'on a du mal à concevoir que ce soit déjà la fin. Et pourtant sa prochaine tournée sera bel et bien sa dernière. 

Il a confié: 

"Je ne veux pas étirer la sauce. Ce n’est pas vrai qu’à 70 ans, je vais être encore sur scène. Et il n’y a pas beaucoup de gens qui vont pouvoir se vanter d’avoir passé 40 ans sur scène, en continu. Je ne me suis pas dit : je suis vieux, il faut que je m’en aille. Mais quand j’ai commencé, la nouvelle génération d’humoristes n’était pas née. Ils ont la moitié de mon âge. C’est grave, là"

Si beaucoup de gens qui travaillent dans le showbiz font des annonces similaires mais reviennent sur leur décision et reprennent le travail après un certain temps, disons que ça ne semble vraiment pas être son intention en ce moment:

"Il n’y a rien que j’aurais voulu faire et que je n’ai pas fait. J’ai beaucoup, beaucoup travaillé. Il y a des périodes où je disais oui à tout. C’est presque trois carrières en un. (...) La plus belle affaire qui pourrait m’arriver avec ce show-là, c’est qu’on ne sente pas que je suis un homme en fin de carrière."

Il considère que son spectacle actuel est l'un des meilleurs de toute sa carrière. C'est donc une belle façon de conclure pour lui: 

"Ça fait longtemps que je fais ça et que je connais bien mon métier. Je ne veux pas manquer ma sortie. Les gens ont toujours ri, mais cette fois-ci, je veux qu’ils rient encore plus. Mon meilleur tour de piste, la dernière course que je vais faire, ce sera non seulement un podium, mais le tour le plus rapide. Ce serait drôle à 66 ans que je gagne le show d’humour de l’année."

On lui souhaite la meilleure des chances dans ses projets futurs et une tournée à la hauteur de ses attentes. 

Source: Journal de Montréal

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