Une photo choc publiée sur les réseaux sociaux montre un premier jour d'école dans un pays en guerre
Partager sur Facebook"On peut sentir les dégâts que la guerre a causés."
Par Nathalie Tremblay
Alors que dans notre pays le retour en classe signifie la fin des vacances et les enfants qui sont joyeux de retrouver leurs camarades de classe, dans d'autres pays, la réalité est malheureusement tout autre.
C'est le cas du Yemen qui est présentement en guerre.
Un photographe yéménite, Ahmad Al-basha, a voulu faire connaître au monde la rentrée scolaire de la ville de Taez.
Tous les élèves présents sont attentifs devant le professeur mais la joie n'est pas la même que dans bien des cas.
Sur la photo, on peut voir le professeur qui explique aux élèves mais ceux-ci sont assis par terre, pas de tables ou de chaises. Ils n'ont pas de livres et il n'y a même pas de tableau au mur.
On peut sentir les dégâts que la guerre a causés tant dans le bâtiment qui les entoure que dans le regard des enfants qui tentent d'être concentrés devant leur professeur.
Mais les bombardements n'ont pas réussi à anéantir tous les espoirs d'apprendre de ces enfants qui sont pourtant fidèles au rendez-vous.
Lesson time.
Children attend class on the first day of the new school year in Taez, Yemen.
The school was damaged in an air strike during fighting between Saudi-backed government forces and Huthi rebels
📸 Ahmad Al-Basha pic.twitter.com/JwdsQOEFVh
— AFP news agency (@AFP) September 4, 2019
Avant la guerre, cette ville était belle et florissante avec son marché riche en oeuvres artisanales colorées et très populaires. Maintenant, toutes ces couleurs ne sont que souvenirs laissant place à la grisaille des bâtiments détruits.
Le regard des habitants est triste et nostalgique d'un monde perdu. Les enfants perdent leur jeunesse, engagés comme soldat alors qu'il n'aurait pas le droit de vote dans notre propre pays.
Faites découvrir cette photo à vos enfants pour qu'ils comprennent bien qu'elle chance ils ont d'aller à l'école pour s'instruire librement et sans danger.
Ce n'est pas tous les enfants sur la planète qui ont cette chance.
Source : lorientlejour
Crédit photo : AFP/Ahmad Al-Basha
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