Suite au décès de la fillette de Granby, la population se révolte contre la DPJ
Partager sur Facebook"Trouvez-vous cela logique?"
Par Nathalie Tremblay
Vous avez tous entendu parler de la fillette de 7 ans de Granby qui est décédée cette semaine des suites des mauvais traitements infligés par sa belle-mère et son père. On en parle partout! À la télévision, dans les médias sociaux, sur Internet et bien sûr de la bouche de tous et chacun.
Sans vouloir généraliser, il n'est pas faux d'affirmer que pratiquement le Québec en entier se sent révolté et frustré contre la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) et pense qu'elle n'a pas fait son travail, puisque de nombreuses plaintes avaient déjà été placées pour les mauvais traitements infligés à la petite.
Et si on ajoute à cela que la belle-mère avait été reconnue coupable de voie de fait envers elle, pourquoi ce drame est-il arrivé? Et surtout pourquoi a-t-elle obtenu une absolution?
La DPJ de l'Estrie nous met en garde contre les conclusions hâtives. Elle demande d'attendre le rapport suite à l'enquête du coroner afin de faire la lumière dans ce dossier. Malgré cela, les gens sont indignés. Encore plus ceux qui ont déjà eu affaire à la DPJ.
On voit des commentaires sur les réseaux sociaux de gens qui ont eu des problèmes avec la DPJ et qui les partagent avec les autres.
Prenons par exemple Lucie Côté qui raconte qu'elle a déjà appelé la DPJ pour faire une plainte parce que le conjoint de sa voisine hurlait après le fils de 5 ans de celle-ci, allant même à le traiter de "petite criss de charogne". Elle a appelé la DPJ pour porter plainte mais l'homme à qui elle a parlé lui a dit d'appeler la police puisque c'est un cas de voisin bruyant et non de maltraitance. Elle finit par le convaincre de venir voir et il demanda l'adresse. Lorsqu'elle lui donna l'adresse du duplex en précisant que c'était en haut sans savoir le numéro d'appartement, l'homme n'a jamais voulu prendre sa déposition parce qu'elle n'avait pas l'adresse exacte de cette famille.
Une autre personne qui a souhaité garder l'anonymat nous a partagé son histoire en privé. Cette femme nous raconte qu'elle a reçu la visite de la DPJ suite à une plainte d'une voisine parce que son fils de 3 ans s'était sauvé en couche dehors et avait traversé la rue. À qui ce n'est jamais arrivé que son enfant échappe à sa surveillance et prenne la poudre d'escampette?
Quand les travailleurs sociaux sont intervenus, il n'était plus question d'un petit incident: ils ont inspecté la maison, interrogé l'école et l'entourage des enfants. Au lieu de demander à ces gens leurs observations par rapport aux enfants (l'histoire a commencé avec 1 enfant, mais ils ont vite fait d'ouvrir un dossier pour les 2 autres enfants), ils posaient directement les questions pour trouver les points négatifs. Par exemple, si l'enfant a l'air de manger à sa faim, s'il est habillé convenablement selon les saisons, etc. Des mois et des mois ont passé avant que finalement les dossiers soient fermés parce qu'ils n'avaient rien contre la mère.
Trouvez-vous cela logique?
Que la petite de Granby était toujours avec son père et sa belle-mère malgré les signalements multiples à la DPJ? Que la DPJ refuse de prendre une déposition parce que la dame n'a pas le numéro de l'appartement de la famille où elle constate un enfant victime de violence?
Et que dans un cas banal d'enfant qui se dérobe à l'attention de sa mère la DPJ met tout en oeuvre pendant des mois afin de trouver des choses à reprocher à la mère? Allant même jusqu'à ouvrir un dossiers aux autres enfants sans même qu'il y ait eu de signalement?
La population demande des réponses de la part de la DPJ. Mais surtout, elle demande à ce que justice soit rendue pour que la fillette ne soit pas morte en vain.
Une enquête sera ouverte sur les agissements de la DPJ, nous pourrons ensuite y voir clair dans toute cette histoire.
Une levée de fonds est organisée sur le site Gofundme.
Voici le lien pour vous y rendre : CLIQUEZ ICI
Source : Facebook
Crédit photo : Gofoundme
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