Michel Courtemanche s'inquiète de la légalisation du cannabis
Partager sur Facebook"''Si le concombre vire ''Pickle'', il ne redeviendra plus jamais concombre.''"
Par Nathalie Tremblay
Mardi dernier, Michel Courtemanche était présent à l'émission radiophonique de Paul Arcand pour y faire la promotion de sa biographie Face à faces. Comme il a eu au cours de sa vie des problèmes de consommation, l'animateur Paul Arcand l'a questionné sur ses inquiétudes face à la légalisation imminente du cannabis.
Beaucoup de questions demeurent alors que nous avons parfois l'impression que cette légalisation est faite dans un but économique. L'avis est mitigé à la grandeur du pays alors que plusieurs études prouvent que la consommation de cannabis durant l'adolescence peut être très dommageable pour un jeune pouvant même le mener jusqu'à la psychose.
Michel Courtemanche a été assez drastique quant à son avis sur le sujet; il est totalement contre.
Voici ce qu'il a dit :
« J'avais tellement mal en dedans de moi, qu'un moment donné j'ai découvert que prendre six bières ça venait régler le problème. (...) Je ne peux pas dire qu'aujourd'hui je suis «pour» la légalisation du pot. J'ai d'la misère à me dire que c'est récréatif. Après avoir vu surtout beaucoup d'adolescents être à la clinique de désintoxication et être en psychose permanente.
Y'a une expression en toxicomanie qui dit que le concombre est viré pickle. Si le concombre vire pickle, il ne redeviendra plus jamais concombre. Alors les jeunes sont des pickles et y'a plus rien à faire avec eux autres. Ils prennent des tonnes de médicaments, mais ça donne rien. »
Écoutez l'entrevue radio ci-dessous :
Si vous désirez en savoir plus sur sa biographie, voici un court descriptif fait par l'auteur :
« Dès les premières pages, on nous permet d'entrer - et ce, jusque dans le bureau de son psychothérapeute - dans l'intimité de celui qui se cachait autrefois derrière ses populaires personnages du batteur, de l'haltérophile ou du golfeur.
On nous raconte son histoire, de son enfance parfois troublante à ses débuts de comique. On aborde ses années à Paris, tourmentées par l'énorme succès qu'il a peine à gérer, toute cette route parsemée de souffrances qui le mènera à ce fameux soir de crash, ainsi qu'aux diagnostics qui suivront. »
S'ouvrir sur nos démons n'est pas chose facile et fait souvent partie du processus de guérison. Bravo Michel pour ton courage!
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