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Passe-Partout fait d'importantes confidences sur son cancer du sein

Posté le 2018-10-11

"Elle a décidé de se confier en entrevue."
Par Nathalie Tremblay

Marie Eykel alias Passe-Partout est maintenant âgée de 70 ans. La femme qui a bercé toute une génération avec sa voix douce et son sourire apaisant a vécu un début d'année très difficile. C'est à la fin janvier qu'elle a passé une mammographie, ce qu’elle faisait régulièrement depuis plusieurs années. Cependant, les résultats qui lui furent communiqués quelques temps plus tard firent l'effet d'une bombe : tumeur cancéreuse dans les deux seins ce qui est en soit très rare.

Elle a décidé de se confier en entrevue avec La Presse pour faire comprendre l'importance du Programme de dépistage du cancer du sein pour les femmes de 50 ans et plus.

« Comme n’importe quelle femme à qui on dit : “On voit des tumeurs cancéreuses à vos deux seins”, le sang m’a descendu dans les talons, raconte la comédienne de 70 ans. Je me suis dit : ça y est, je vais mourir. »

Marie Eykel passe des mammographies annuellement sachant l'importance de détecter au début une tumeur. Plus celle-ci est découverte rapidement, plus les chances de guérison sont élevées. Dans son cas, c'est ce qui a probablement fait la différence.

Certaines tumeurs sont indétectables avec l'auto-examen des seins qui est cependant toujours recommandé. Mais la mammographie permet de détecter des anomalies minuscules qui seront investiguées davantage soit par clichés complémentaires, échographie ou biopsie au besoin.

Son cancer était à un stade précoce, ses chances de guérison étaient donc excellentes comme lui avait expliqué son médecin. Elle a aussi été admissible à un traitement novateur beaucoup plus court et qui entraîne moins d'effets indésirables qu'une radiothérapie. Ce traitement est utilisé exclusivement au CHUL. Mme EyKel s'est sentie très en confiance avec l'équipe médicale.

« Je voulais jouer un rôle au sein de cette équipe-là. Pas un second rôle, un premier rôle. C’est moi, le centre de cette affaire-là. Ce sont mes seins. »

« J’en ai vu des femmes qui ont souffert de cancers de stade 3 ou 4, c’est tellement plus pénible que ce que j’ai vécu, raconte Mme Eykel. J’aimerais tellement ça que beaucoup plus de femmes ne s’imposent pas un gros cancer pénible et souffrant alors qu’elles pourraient l’éviter avec un dépistage précoce. »

Après une semaine de traitement, elle pouvait passer à autre chose. Elle dit d'ailleurs ne pas avoir ressenti d'effets secondaires ce qui est merveilleux pour elle.

Partagez à vos amies. Aller faire une mammographie aux deux ans n'est pas la chose la plus agréable du monde, mais ça peut vous sauver la vie.

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