On se doutait bien qu'Alexandre Champagne était un homme au coeur immense, et il l'a démontré plusieurs fois par le passé, tant par ses paroles que par ses gestes. 

On se rappelle tous du message infiniment touchant qu'il avait partagé sur Instagram sur la situation que vivait Marilou, de Trois fois par jour. En effet, quelques mois à peine après avoir annoncé sa rupture avec lui, la belle Marilou annonçait qu'elle était enceinte de son nouvel amoureux. 

Il a toujours réagit avec une immense maturité aux événements, avec sagesse et philosophie, et toujours beaucoup d'amour pour la mère de sa fille. Et il a démontré récemment encore à quel point il était une personne merveilleuse. 

On sait qu'il publie un nouveau livre, et il a partagé un message si bouleversant sur Facebook à ce sujet qu'on a eu la larme à l'oeil. 

Le voici: 

Mon livre est sorti aujourd'hui. Comme à toutes les fois que j'ai sorti un livre, je suis venu en acheter un, le soir, au Renaud-Bray sur Saint-Denis, à Montréal. Voici pourquoi.

Durant les 4 dernières années de sa vie, mon grand-père se postait ici-même, dans sa chaise roulante, pour quêter de l'argent. Personne le savait.

Raymond avait 13 frères et sœurs, issus d'une mère autochtone et d'un père alcoolique violent qui la battait sans relâche. Ils étaient si pauvre que les garçons volaient pour manger. Il a été littéralement abandonné par ceux-ci et a mené une dure vie. Il a remédié lui-même à ses problèmes de consommation une fois qu'il a eu des enfants, ma mère et mon oncle, avec ma grand-mère, Gilberte.»

«Parce que la vie a donné la force à mon grand-père de lâcher l'alcool, parce que la vie a permis à ma grand-mère d'être saine d'esprit, parce que le médecin du village l'a épargnée, parce qu'ils ont serré leur ceinture jusqu'à presque s'étouffer, j'ai pu avoir la chance d'avoir une vie très facile et de devenir millionnaire à 30 ans, grâce entre autre au fait que j'ai vendu plusieurs livres ici, deux générations plus tard, à la librairie où mon grand-père demandait dans un secret total de l'argent à des étrangers, pour ne pas avoir à être un fardeau pour sa famille, à 73 ans.»

«Donc, pour toutes ces raisons, je remettrai la totalité de mes droits d'auteurs sur les 5000 premiers livres vendus à la Fondation Jean Lapointe , en l'honneur de la sobriété de mon grand-père et des problèmes de jeu de ma mère, au nom de Raymond Desrochers et Gilberte Laliberté.

Ils viennent de l'apprendre en même temps que vous. Ni mon éditeur, ni ma famille ni même mon amoureuse étaient au courant. Il ne s'agit pas d'un stunt publicitaire non plus.

Voici la publication: