Né sans bras ni jambes, les autorités exigent d'avoir des preuves supplémentaires de son incapacité à travailler
Partager sur Facebook"Un exemple parfait du gros bon sens qui a pris le large."
Par Nathalie Tremblay
On a presque l'impression de vous partager une blague tellement cette histoire nous a semblé farfelue quand on en a pris connaissance la toute première fois mais malheureusement, elle est bel et bien vraie et s'est vraiment déroulée.
On sait tous que le travail pour les gens présentant un handicap peut être ardu, mais imaginez un peu si vous deviez vous rendre au travail tous les jours de la semaine alors que vous n'aviez aucun bras et aucune jambe depuis la naissance.
Ça semble ridicule? Et pourtant, Kevin Donnellon pourrait vous en parler très longtemps. L'homme de 58 ans est retraité et il vit en Angleterre, et disons qu'il a reçu une grande surprise par la poste il n'y a pas si longtemps. De quoi le décourager.
En effet, les autorités lui demandent des preuves supplémentaires de son incapacité à travailler. Quand on pense qu'il est naturel même pour les gens ayant perdu un membre de ne plus travailler, on ne peut qu'être scandalisé par ce qu'on lit.
Il a expliqué au site The Mirror:
"Mon dernier emploi rémunéré remonte à 15 ans. [...] Maintenant, je ne suis plus en bonne santé. J'ai des douleurs intenses causées par les prothèses de jambe que j'utilisais pour me déplacer. Ils n'avaient pas de si bonnes prothèses à l'époque. Je souffre également de diabète de type 2.[...] Les autorités font exprès de cibler les personnes handicapées"
Le pauvre homme a évidemment des preuves de son état et de son handicap, mais les autorités veulent maintenant des preuves qui expliquent pour quelle raison cela l'empêche de travailler. On trouve que ça va de soi, mais ce n'est pas l'avis du gouvernement, on dirait bien.
"J'ai beaucoup d'amis handicapés qui ont peur lorsqu'ils reçoivent ces lettres et on leur dit qu'ils ne peuvent plus recevoir d'argent. Deux fois au cours de la dernière année, j'ai dû remplir ces formulaires. Maintenant, j'ai un troisième à soumettre le 25 décembre, Joyeux Noël."
Il explique également que son handicap est de naissance et qu'il aurait cru que l'information se trouvait déjà dans le système. Visiblement, il y a des gens qui n'ont rien de mieux à faire que de s'acharner sur les mauvaises personnes alors qu'on sait qu'il y en a des milliers d'autres sans handicaps ni incapacité qui reçoivent de l'aide financière quand même.
On espère pour lui que toute cette histoire se règlera bientôt, et à son avantage.
Source: The Mirror
Crédit photo: Page Facebook de Smart Eagle
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