C'est devenu un moment qu'on attend avec impatience: Les chroniques que la belle Anick Lemay publie dans Urbania nous bouleversent à chaque fois. Elle a un véritable talent pour décrire ses émotions et nous les faire ressentir. 

Tout le Québec a d'ailleurs été ébranlé quand elle a annoncé il y a maintenant plusieurs semaines qu'elle était atteinte d'un cancer du sein. Mastectomie, chimiothérapie, et tout ce que ça implique, elle les explique dans ses chroniques. 

Il faut beaucoup de courage pour se livrer ainsi. On vous laisse lire un extrait du poignant texte qu'elle a écrit récemment, mais vous pouvez lire l'intégral sur Urbania. 

''On va se dire les vraies affaires : la chimio, c’est… différent pour chacun. J’ai mon p’tit Monocle (pas de faute de frappe ici, je l’appelle comme ça depuis toujours) qui vient de souffler ses 80 bougies et qui fait de la chimio lui aussi. Pour les poumons. Je l’aime énormément. Il a commencé ses traitements avant moi et m’a rassuré d’un : « Inquiète-toi pas, la p’tite. Y’a rien là! Je pète le feu!''

''Je pète pas le feu pantoute, Monocle. Quand j’ouvre les yeux après ma première sieste, mon lit bouge comme un bateau en pleine tempête et je m’enfonce dans mes innombrables oreillers. Tu sais, « rentrer dans son matelas et VOIR tes oreilles à plusieurs pieds au dessus de toi? Ben c’est ça. Un badtrip digne de Trainspotting. [...]Je fais ça toute la journée. Je dors trois-quatre heures, je me lève deux heures. Pendant ce temps-là, mes fées changent de shift. Je ne veux pas passer la première nuit toute seule…''

''Aujourd’hui est un grand jour! Aujourd’hui, on rase mes cheveux. Pas bon pour le moral de les laisser tomber en touffes disparates, ça a l’air. Alors aujourd’hui, je prends les devants et je prends même un verre de blanc.''

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