L'été 2019 pourrait bien être historique pour sa quantité de moustiques
Partager sur Facebook"L'été qui s'en vient risque d'être l'un des pires pour ses moustiques."
Par Nathalie Tremblay
L'hiver 2019 restera longtemps dans nos mémoires avec ses tempêtes interminables qui rendaient les routes impraticables, ses grands froids et ses variations de température extrêmes.
On ne pensait jamais en voir la fin et c'est avec un grand plaisir que nous voyons arriver la saison estivale, mais...
Comme l'hiver a été long avec de grandes quantités de neige et que le printemps nous apporte beaucoup de pluie, l'été qui s'en vient risque d'être l'un des pires pour ses moustiques.
C'est à MétéoMédia que le biologiste de GDG Environnement Richard Vadeboncoeur a expliqué le phénomène qui se produira bientôt avec le retour des températures plus clémentes :
« Il y a davantage d’eau stagnante dans les milieux forestiers parce qu’il y avait passablement de neige récemment. Ça fait des cuvettes d’eau, des petites mares et ça c’est excellent pour le développement de larves de moustiques. »
C'est qu'à ce jour, l'estimation des précipitations reçues tourne autour de 150 % des normales de saison ce qui est énorme.
Le présentateur-expert de MétéoMédia, Réjean Ouimet explique à son tour :
« Les épisodes de pluie de 10 mm ont été fréquents aussi.
Ce sont des conditions que les moustiques adorent, tout comme les terrains qui restent détrempés pendant plusieurs semaines. »
Les boisés qui contiennent beaucoup de plans d'eau stagnante doivent déjà regorger de larves de moustiques qui attendent de sortir pour venir se nourrir de notre sang avec grand appétit.
De plus, les zones qui ont été inondées vivront aussi ce phénomène mais la première éclosion sera retardée dans ces secteurs.
Richard Vadeboncoeur explique :
« La production de moustiques dans les secteurs riverains est retardée puisque les moustiques ont besoin d’eau stagnante pour se développer. Quand l’eau va redescendre, la production de moustiques débutera dans ces secteurs. »
La quantité de moustiques ne sera pas plus élevée dans les zones inondées rassure M. Vadeboncoeur :
« On se console un peu pour les gens qui ont été inondés. Ce qu’on a vu en général en 2017, c’est un phénomène de lessivage et il n’y avait pas davantage de moustiques après l’inondation. »
Alors achetez votre chasse-moustiques au litre cette année, car vous n'avez pas fini de les entendre « siler » dans vos oreilles au Québec qui contient pas moins de soixante espèces de moustiques différents.
Source: Météomédia
Crédit photo : Shutterstock
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