Bien attendu, l’affaire Harry Weisten, producteur américain, qui aurait abusé, harcelé  plusieurs vedettes aux États-Unis est sur toutes les lèvres ces jours-ci.

Malgré les frontières qui nous séparent de cette histoire, cela n’empêche pas les vedettes de chez nous de se rappeler différents événements dont elles ont été victimes avant, au courant de leur carrière.

Au courant des derniers jours, les réseaux sociaux ont permis à toutes les personnes victimes de violence à dénomination sexuelle de le partager en créant le mouvement #Moiaussi.

D’ailleurs, la grande artiste et journaliste de formation, Pénélope Mcquade, a fait preuve d’un courage hors pair en publiant qu’elle-même faisait partie des femmes victimes d’harcèlement ou d’agression à dénomination sexuelle.

Elle mentionne : J’en suis. Pour certains, ça fait l’effet d’une bombe, pour d’autres c’est comme une #agressiondenoncee prise 2, i.e. un mouvement important pour briser le silence mais avec un peu de répercussions sur le sort des agresseurs.

Vrai . Un peu. D’où l’ardente nécessité pour certaines victimes de le/les nommer, ce qui pour plusieurs ne saurait tarder. Je n’ai aucun doute que ceux qui se sont drapés dans cette culture machiste, qui permet l’agression en toute impunité pour s’en faire un bouclier, vont bientôt tomber au combat. Et notre arme la plus efficace en attendant que justice soit rendue : la parole.

Celle qui dit aux autres femmes VOUS N’ÉTES PAS SEULES, celle qui dit à la sacro-sainte domination machiste, NOUS NE NOUS TAIRONS PLUS, celle qui dit simplement : C’EST ASSEZ !

Cette semaine, la présidente de l’Union des artistes, Sophie Prégent, a mentionné en entrevue qu’il y également chez nous au Québec, des hommes du milieu artistique avec des comportements inappropriés. Pas besoin de les nommer, ils se reconnaîtront. 

Toute cette histoire nous fait d’ailleurs passer à l’affaire Guy Cloutier, qui a ébranlé le milieu artistique québécois au cours des dernières années. Il ne faut pas penser que ces histoires d’harcèlement ne sont qu’une question de passé pour nos artistes québécois, car malheureusement, nous vivons encore à une époque où il y a bien des secrets.

SVP, suivez l’exemple de Pénélope et parlez!

En terminant, un gros Bravo à Pénélope pour ce message rempli d’espoir et de courage! Nous serons très heureux de la retrouver l’été prochain pour une troisième saison du Talk-show : Les échangistes.

Source: Showbizz