Alec Baldwin est un acteur extrêmement connu de Hollywood pour son rôle dans plusieurs films cultes de différents genre, et a toujours traîné derrière lui une réputation de personnage anti-féministe. Il l'a d'ailleurs admis lui-même récemment. Le Hollywood Reporter rapporte ses propos:

''J'ai assurément traité des femmes d'une manière très sexiste. J'ai intimidé, négligé, sous-estimé certaines femmes De temps en temps, j'ai fait ce que font beaucoup d'hommes, c'est-à-dire ne pas traiter les femmes de la même façon que les hommes. Je suis issu d'une génération qui ne traite pas bien les femmes et j'aimerais que cela change. J'aimerais vraiment que cela change.''

On aime croire que de réaliser le problème est le premier bon pas vers la bonne direction, mais il lui faudra visiblement des efforts considérables pour changer sa façon de se comporter et de penser. 

Il ajoute d'ailleurs: 

''Je crois qu’il est important de faire en sorte que les lieux de travail et d’autres environnements soient des endroits où l’on se sente bien, des endroits justes, mais aussi productifs. Je crois qu'une bonne partie du problème auquel nous faisons face fait mal à notre industrie. Cela la rend moins productive.[...]Je savais certaines choses, il y avait des rumeurs concernant certaines personnes, mais je n'en avais pas nécessairement mesuré la portée, comme quand j'entends ces centaines et ces centaines de femmes qui se plaignent. Ça m'a ouvert les yeux.''

On lui souhaite de pouvoir mettre de côté ce côté désagréable de sa personne, parce que le sexiste n'a pas sa place dans la société, et que les femmes se battent depuis des décennies pour qu'il disparaisse, d'ailleurs... Entre autres, avec la magnifique initiative récent qui a permis la dénonciation de plusieurs gros noms de l'industrie, aux États-Unis en premier, mais au Québec peu de temps après. Un scandale qui a entraîné avec lui Gilbert Rozon, Éric Salvail, Gilles Parent (qui a perdu son emploi récemment), Michel Brûlé et plus récemment, le chef Giovanni Apollo.